L'attente Interminable: Shiri Bibas Et Le Silence Assourdissant Du Hamas Sur Les Corps

Vizdailynews

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Post on Feb 23, 2025

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L'attente interminable: Shiri Bibas et le silence assourdissant du Hamas sur les corps

L’horreur, ça vous colle à la peau. Ça vous ronge, lentement, insidieusement. Je pense souvent à Shiri Bibas, à sa famille, à cette attente interminable, ce vide abyssal creusé par le silence du Hamas. On parle beaucoup de chiffres, de morts, de blessés, mais derrière chaque statistique, il y a une histoire humaine, une tragédie inimaginable. Et celle de Shiri, elle m’obsède.

Un silence plus cruel que les bombes

Le silence, c’est peut-être la chose la plus dure à supporter. Plus que les sirènes, plus que les explosions. Vous savez, quand j’étais petite, pendant la guerre du Golfe, on se cachait dans le shelter, et le silence entre les alertes était le pire. Un silence pesant, lourd de menaces, d’incertitude. Là, c’est pareil, mais amplifié mille fois. Le silence du Hamas sur le sort des otages, ce silence assourdissant, c’est une torture supplémentaire pour les familles. Une insulte ajoutée à la souffrance.

J’ai lu des articles, vu des reportages, écouté les témoignages des proches. On parle de négociations secrètes, de pressions diplomatiques, mais pour les familles, rien ne bouge. Le temps s'étire, se déforme, devient une entité maléfique qui engloutit tout espoir. C’est une attente insoutenable, une agonie à petit feu.

On entend parler de possibles échanges de prisonniers, de listes de noms… Tout ça, c’est un brouillard épais, une nébuleuse d’informations contradictoires. La vérité, elle est enfouie quelque part, inaccessible, à l’abri des regards et des caméras. Et pendant ce temps, les familles attendent, espèrent, prient… Une souffrance indicible.

La déshumanisation du conflit

Ce qui me frappe le plus, c’est la déshumanisation du conflit. On parle de stratégie militaire, de gains territoriaux, de pertes humaines… comme si ces vies n’étaient que des pions sur un échiquier. Comme si Shiri, comme si tous les otages, n’étaient que des numéros, des statistiques. Il y a une terrible banalisation de la souffrance humaine. On oublie trop facilement que derrière chaque nom, il y a une personne, une famille, une histoire. Une vie qui a été brutalement interrompue, volée.

J’ai essayé d’imaginer ce que ça doit être, d’être la mère, le père, le frère, la sœur de Shiri Bibas. L’angoisse constante, le doute permanent, l’absence de nouvelles… C’est inimaginable. Inconcevable. C’est un cauchemar éveillé qui ne se termine jamais. Et ce silence du Hamas, il aggrave tout. Il amplifie la douleur, nourrit l'incertitude.

On est bombardés d'informations, mais souvent elles sont incomplètes, voire contradictoires. Il est difficile de s'y retrouver. J’ai passé des heures à chercher des informations fiables, à essayer de comprendre ce qui se passe. Mais on manque cruellement de transparence.

La nécessité de la vérité et de la justice

Ce que l'on attend, c'est la vérité. La transparence. Une réponse claire, précise, sur le sort des otages. C’est un droit fondamental, un droit humain. Et le silence du Hamas, c’est une violation de ce droit. C’est un acte inacceptable.

Il faut que la pression internationale se fasse sentir. Il faut que le Hamas soit tenu responsable de ses actes, de ce silence criminel qui amplifie la souffrance des familles. Il ne suffit pas de condamner. Il faut agir. Il faut que la justice soit faite. Que les coupables soient punis. Que les victimes soient reconnues. Que leurs familles trouvent enfin la paix. Même si cette paix tarde à venir, même si elle ne pourra jamais totalement effacer la douleur, il faut qu'elle soit possible.

Il faut se rappeler que Shiri Bibas, et tous les autres otages, sont des êtres humains. Des personnes qui ont des familles, des amis, des rêves. Et leur sort ne doit pas être oublié. Le silence doit être brisé. La vérité doit être révélée. Et la justice doit être rendue.

Alors, oui, j’attends aussi. J’attends avec eux, avec Shiri Bibas et sa famille. J’attends un signe, une nouvelle, une lumière au bout de ce tunnel interminable. J’attends la fin de ce silence assourdissant qui résonne dans le cœur de tant de personnes. Ce silence qui est une insulte à la mémoire des victimes, une plaie béante dans le corps de la communauté internationale. On ne peut pas se contenter de condamner ; il faut agir, avant qu'il ne soit trop tard. Il est urgent d'agir pour apporter justice, vérité et un brin d'espoir dans ce cauchemar.